Faut-il encore manger de la viande ?
En 2006, un rapport de la FAO, l'organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, identifiait l'élevage comme l'un des facteurs majeurs des problèmes environnementaux rencontrés à l'échelle mondiale.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? Quel est l'impact de l'élevage sur l'environnement ? Doit-on manger de la viande régulièrement pour être en bonne santé ? Qu'en est-il de la souffrance animale ?
Avec Thomas Lepeltier, philosophe et historien des sciences. Il a publié un article dans la revue Sciences humaines du mois de décembre intitulé « Faut-il encore manger de la viande ? »
Et Fabrice Nicolino, journaliste, il collabore aujourd'hui pour le magazine Terre sauvage, et est l'auteur de « Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde » aux Édition LLL (Les liens qui libèrent).
Et Jean Michel Lecerf, nutritionniste à l'institut Pasteur de Lille.
La revue de presse de la tête au carréChristophe Galfard, physicien, nous parle d'un article de la revue Nature sur la recherche de la vie sous les glaces de l'antarctique, et nous explique comment se forment les lentilles gravitationnelles et pourquoi cela crée des effets de loupe dans l'espace, nous permettant de voir très loin.
Pierre Kerner, chercheur en génétique évolutive et blogueur sur le C@fé des sciences nous parle de l'Agence Science Presse et de son récent projet de réaliser une anthologie des blogs de science pour l'année 2012. Il nous parle ensuite d'Escher et de sa relation avec les sciences, sujet pour lequel Karim Madjer a dédié un article entier sur son blog Sweet Random Science. En bonus, la vidéo d'une chute d'eau infinie 'en vrai'.
Vous pouvez retrouver toutes les semaines la veille de blogs du C@fé des Sciences.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? Quel est l'impact de l'élevage sur l'environnement ? Doit-on manger de la viande régulièrement pour être en bonne santé ? Qu'en est-il de la souffrance animale ?
Avec Thomas Lepeltier, philosophe et historien des sciences. Il a publié un article dans la revue Sciences humaines du mois de décembre intitulé « Faut-il encore manger de la viande ? »
Et Fabrice Nicolino, journaliste, il collabore aujourd'hui pour le magazine Terre sauvage, et est l'auteur de « Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde » aux Édition LLL (Les liens qui libèrent).
Et Jean Michel Lecerf, nutritionniste à l'institut Pasteur de Lille.
La revue de presse de la tête au carréChristophe Galfard, physicien, nous parle d'un article de la revue Nature sur la recherche de la vie sous les glaces de l'antarctique, et nous explique comment se forment les lentilles gravitationnelles et pourquoi cela crée des effets de loupe dans l'espace, nous permettant de voir très loin.
Pierre Kerner, chercheur en génétique évolutive et blogueur sur le C@fé des sciences nous parle de l'Agence Science Presse et de son récent projet de réaliser une anthologie des blogs de science pour l'année 2012. Il nous parle ensuite d'Escher et de sa relation avec les sciences, sujet pour lequel Karim Madjer a dédié un article entier sur son blog Sweet Random Science. En bonus, la vidéo d'une chute d'eau infinie 'en vrai'.
Vous pouvez retrouver toutes les semaines la veille de blogs du C@fé des Sciences.
Quelques articles de presse
"Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé"
www.notre-planete.info/actualites/actu_2202_surconsommation_viande.php
www.notre-planete.info/actualites/actu_2202_surconsommation_viande.php
Artículos para descargar:
Bonne résolution : manger de la viande trois fois par semaine.pdf | |
File Size: | 207 kb |
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Film recommandé : Fast Food Nation (USA, 2006)
Source de la photo:
http://www.people.ku.edu/~laci/fastfood.shtml
Synopsis: Don Henderson, responsable marketing de la chaîne des Mickey's Fast Food Restaurants, apprend que de la viande contaminée a été découverte dans les stocks de steaks surgelés du fameux Big One, le hamburger vedette de la marque. Quittant ses bureaux de Californie du Sud, il va découvrir les abattoirs et leurs employés immigrés, les élevages surpeuplés et les centres commerciaux de l'Amérique profonde où l'on vend cette nourriture immonde.
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 22/11/2006 (Télérama, France)
Depuis Super size me, on sait que l’ingestion répétée de hamburgers fabriqués en série n’est pas le régime idéal pour rester en bonne santé. Fast Food Nation, tiré du livre-enquête d’Eric Schlosser (1), prolonge l’analyse : non seulement bouffer de la merde (au sens littéral) peut tuer, mais la standardisation alimentaire fait d’autres victimes, par exemple du côté du sous-prolétariat exploité dans des usines en infraction avec tous les codes (du travail, de l’hygiène, etc.). Nous sommes à Cody, une ville du Colorado, siège d’une entreprise de conditionnement de viande bovine. Le directeur marketing d’une marque de fast-food y mène l’enquête : des analyses ont montré une concentration anormale et dangereuse de coliformes fécaux dans les steaks. Comprenez : il y a de la bouse dans le bœuf… A l’autre bout de la chaîne (alimentaire), des clandestins arrivent du Mexique pour travailler, contre un salaire de misère, dans l’usine en question : découper la viande – en prenant bien soin que les bas morceaux, dûment triés, hachés, congelés soient réservés aux « fast burgers ». Les personnages se croisent sans se connaître, mais leur chemin est le même : ils découvrent l’inhumanité d’un système qui sacrifie tout à la productivité. Un véritable trafic de viande, bovine et humaine, contre lequel il est impossible de lutter : notre cadre horrifié subit les pressions qu’il faut (d’un salaud interprété avec jubilation par Bruce Willis) pour interrompre son enquête ; les Mexicains – dont la jolie Catalina Sandino Moreno, héroïne de Maria pleine de grâce – comprennent peu à peu l’impossibilité de toute révolte. Même les étudiants idéalistes, très « alter-nutritionnistes », que le récit introduit à mi-parcours, entrevoient presto leur impuissance. Le prolifique Richard Linklater (son A scanner darkly est sorti il y a quelques semaines) a fait de son film une curieuse toile d’araignée : on s’y agite en vain, prisonnier d’un no man’s land urbain fait d’enseignes clinquantes et de zone industrielle. On y parle plus qu’on agit – au risque que ce film cruel et salutaire y perde un peu de son rythme. Le décor suggère une sorte de purgatoire : de fait, l’enfer est à côté, dévoilé dans les dernières scènes du film. Ce sont les abattoirs, où l’on travaille dans les odeurs de sang et de viscères mêlés, où la vie – même humaine – ne vaut pas beaucoup plus que le prix d’un hamburger. Aurélien Ferenczi (1) Aux éditions Autrement.
Aurélien Ferenczi
http://www.telerama.fr/cinema/films/fast-food-nation,275523.php
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 22/11/2006 (Télérama, France)
Depuis Super size me, on sait que l’ingestion répétée de hamburgers fabriqués en série n’est pas le régime idéal pour rester en bonne santé. Fast Food Nation, tiré du livre-enquête d’Eric Schlosser (1), prolonge l’analyse : non seulement bouffer de la merde (au sens littéral) peut tuer, mais la standardisation alimentaire fait d’autres victimes, par exemple du côté du sous-prolétariat exploité dans des usines en infraction avec tous les codes (du travail, de l’hygiène, etc.). Nous sommes à Cody, une ville du Colorado, siège d’une entreprise de conditionnement de viande bovine. Le directeur marketing d’une marque de fast-food y mène l’enquête : des analyses ont montré une concentration anormale et dangereuse de coliformes fécaux dans les steaks. Comprenez : il y a de la bouse dans le bœuf… A l’autre bout de la chaîne (alimentaire), des clandestins arrivent du Mexique pour travailler, contre un salaire de misère, dans l’usine en question : découper la viande – en prenant bien soin que les bas morceaux, dûment triés, hachés, congelés soient réservés aux « fast burgers ». Les personnages se croisent sans se connaître, mais leur chemin est le même : ils découvrent l’inhumanité d’un système qui sacrifie tout à la productivité. Un véritable trafic de viande, bovine et humaine, contre lequel il est impossible de lutter : notre cadre horrifié subit les pressions qu’il faut (d’un salaud interprété avec jubilation par Bruce Willis) pour interrompre son enquête ; les Mexicains – dont la jolie Catalina Sandino Moreno, héroïne de Maria pleine de grâce – comprennent peu à peu l’impossibilité de toute révolte. Même les étudiants idéalistes, très « alter-nutritionnistes », que le récit introduit à mi-parcours, entrevoient presto leur impuissance. Le prolifique Richard Linklater (son A scanner darkly est sorti il y a quelques semaines) a fait de son film une curieuse toile d’araignée : on s’y agite en vain, prisonnier d’un no man’s land urbain fait d’enseignes clinquantes et de zone industrielle. On y parle plus qu’on agit – au risque que ce film cruel et salutaire y perde un peu de son rythme. Le décor suggère une sorte de purgatoire : de fait, l’enfer est à côté, dévoilé dans les dernières scènes du film. Ce sont les abattoirs, où l’on travaille dans les odeurs de sang et de viscères mêlés, où la vie – même humaine – ne vaut pas beaucoup plus que le prix d’un hamburger. Aurélien Ferenczi (1) Aux éditions Autrement.
Aurélien Ferenczi
http://www.telerama.fr/cinema/films/fast-food-nation,275523.php
Fast Food Nation: Película completa (en español)
Versión en español
Sinopsis: Don Henderson, un ejecutivo de una importante cadena de restaurantes de comida rápida de California, tiene que afrontar un grave problema: debe averiguar cómo y por qué la carne de las hamburguesas más famosas de la empresa está contaminada. La respuesta no es fácil; así que decide abandonar su cómodo despacho para adentrarse en el mundo de los mataderos... Adaptación del libro de Eric Schlosser, que estuvo entre los best-sellers de las listas del New York Times.
http://www.filmaffinity.com/es/film542458.html
http://www.filmaffinity.com/es/film542458.html